Que l’on ait besoin par exemple d’une pompe à chaleur pour produire du chauffage dans son logement, d’un appareil de climatisation ou que l’on prenne un échangeur thermique dans le secteur agroalimentaire, il est essentiel de prendre l’appareil corrélé à ses besoins. Mais comment calculer la puissance qu’il faut ?
Puissance d’un échangeur thermique à plaques : comment la connaitre ?
Que l’on soit un particulier ou un professionnel, il n’est pas aisé de calculer la puissance d’un échangeur à plaques si on ne possède pas de formation en génie climatique.
En effet, divers paramètres thermiques doivent être pris en considération pour procéder au calcul comme la convection qui va s’opérer entre les deux fluides (on parle de transmission calorifique), la conduction ou encore le rayonnement thermique selon l’appareil.
Si l’on peut trouver des manières de calculer sur Internet, elles ne sont généralement données qu’à titre indicatif. Chaque échangeur à plaque répond à des besoins précis et particuliers.
Dans le cas d’une habitation, un professionnel qui viendrait établir un devis pour une pompe à chaleur devrait s’enquérir auprès du propriétaire de la superficie à chauffer ou à climatiser, du niveau d’isolation déjà existant, de l’épaisseur des murs et autres critères qui lui permettraient de déterminer la puissance nécessaire à l’appareil. Il n’est jamais bon de sous-estimer ou de sur-dimensionner la puissance de l’appareil.
Comment savoir si son échangeur thermique commence à présenter les premiers signes de défaillance ?
Dans le cas d’entreprises notamment dans l’agroalimentaire, le calcul est d’autant plus important qu’il faut alors des machines de plus grosse taille et qui doivent supporter un fonctionnement en continu. Il faut procéder à certains réglages précis, parfois, pour arriver à un niveau de température donné, notamment dans la transformation du lait ou autre (pasteurisation).
Tous ces éléments vont concourir au bon fonctionnement de la machine mais aussi au résultat espéré et relèvent de l’expertise de professionnel.
Le type d’appareil qui sera alors proposé va dépendre des températures souhaitées, de la nature des fluides (liquide ou gaz), des applications qu’entend faire le client, mais aussi de la place (encombrement) que peut prendre au maximum la machine, sachant qu’il faut parfois en mettre plusieurs.
Ces éléments concourent à se voir proposer le meilleur appareil contenant l’échangeur à plaques fonctionnant à la bonne puissance. Mais en fonction des renseignements fournis, un professionnel peut conseiller de se tourner vers un autre type d’échangeurs de chaleur fonctionnant avec des tubulaires, par exemple car l’échangeur à plaque ne lui semblera pas adapté car pas assez puissant pour l’utilisation qui doit en être faite.
Quoi qu’il en soit, selon la fréquence d’utilisation, l’endroit où il est mis, l’appareil aura besoin d’un entretien régulier et il faudra parfois remplacer certaines pièces. Généralement, les premières pièces présentant des signes d’usure sont les joints, mais il faut parfois remplacer les plaques, ce qui suppose de pouvoir démonter et de remonter l’appareil.
La maintenance, le remplacement sont ; tout comme le choix de l’appareil ; à confier à un professionnel en génie climatique pour ne pas se tromper.
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